Slow Life Slow Work - Ép. 14
Notre société va tellement vite, on ne s'en rend même plus compte. On oublie le "slow life, slow work" . Avec la révolution industrielle, première accélération - on a adapté l'homme à la machine avec des quarts de travail, la spécialisation des tâches. C'est un long processus qui s'est amorcé ou on s'est de plus en plus coupé avec notre rythme naturel. Cela a amené une confusion entre l'énergie et l'énervement. C'est pas parce que tu t'agites plus que tu produis plus et que tu produis plus que c'est plus de qualité. Deuxième accélération : la révolution technologique. Ca devait être la fin du travail (Rappelez-vous le livre "choc" des années 90 The end of Work écrit en 1995 par Jeremy Rifkin). L'impact de la révolution technologique sur les humains c'est dans l'accélération du rythme au travail. C'est aussi avec l'avènement des nanotechnologies et de l'automatisation qu'on commence a voir une fusion de plus en plus grande entre l'humain et la machine. Évidemment l'ascension actuelle de l'intelligence artificielle s'inscrit dans ce mouvement. Mais le travail n'a pas diminué - au contraire, son rythme s'accélère toujours. Ce rythme, c'est comme une rivière, tu es emporté par le courant. Surtout si tu n'es pas équipé pour naviguer la rivière, tu ne seras pas mieux qu'un bâton de bois qui se fait balloter au rythme des vagues, des roches, des seuils et des tourbillons. Pensons à ces gestionnaires constamment en mode urgence, qui mangent en travaillant, envoie des courriels la fin de semaine, change de priorités et d'urgence aux heures. Tout ce contexte crée un effet massif de résonance auquel notre système réagit. Nous sommes à la fois victime mais acteur de ce système. Cet énervement, course à la performance nous anime, et nous donne un sentiment d'être en vie à la surface. Mais sur la trame de fond, cela nous mine. Nos indicateurs de santé mentale nous le prouve que ce rythme là n'est plus viable sur le plan humain. D'ailleurs depuis la covid on constate l'exode des gens notamment des professionnels de carrière de ce modèle là. On appelle ça le Grand Départ. Regardons les GENZ, dans un prochain podcast, qui amène des nouvelles valeurs, sont en train de transformer le monde du travail. On doit donc tranquillement commencer à ralentir le rythme. Vous n'arriverez pas à faire face à la déferlante seule mais vous pouvez dans l'immédiat ralentir votre rythme intérieur. : Méditation, respirations abdominale. En conclusion, C'est un changement de paradigme qui s'est enclenché. Nos croyances anciennes nous dictaient la chaîne causale du bonheur suivantes : Agir pour Avoir pour Être. Example je dois travailler fort pour avoir la belle maison qui va me rendre heureux. La nouvelle chaîne causale en émergence - et on vous parle d'expérience personnelle et observé à grande échelle - est : Être pour Agir pour Avoir. Exemple : je dois être heureux pour m'attirer le bonne opportunité d'emploi pour moi qui me permettre d'avoir la maison que je veux. "SLOW LIFE, SLOW WORK." Les implications de ce renversement entre l'importance d'Agir et Être sont énormes et passionnantes. Certains appelleraient cela la Loi de l'attraction, d'autres l'émergence du ressenti. Quoi qu'il en soit, c'est une réelle révolution humaine qui est en cours ! Restez à l'affût de nos prochains podcast pour un regard plus profond sur ce nouveau paradigme, comment ça impact la gestion de nos personnes et comment les GENZ tracent le chemin.
Mentionné dans le podcast
Livre de Deepak Chopra L'âme du leadership https://www.amazon.ca/L%C3%A2me-leadership-Lib%C3%A9rez-potentiel-leader/dp/2894363184
The end of Work écrit en 1995 par Jeremy Rifkin https://www.amazon.ca/End-Work-Jeremy-Rifkin-1994-12-28/dp/B01K3P8B16/ref=sr_1_1
